Nous avons donc vu
tout au long de ce travail que la plasticité cérébrale, importante découverte de ce dernier demi-siècle, pouvait intervenir
dans de nouveaux modes thérapeutiques. Cependant, nous avons aussi vu que cette nouvelle voie de guérison qui a été ouverte
grâce à la plasticité cérébrale, n'était pas un remède miracle, mais qu'elle avait des limites plutôt difficiles à surmonter.
Nous ne pouvons donc pas estimer que la plasticité cérébrale donne lieu à une thérapie sûre et révolutionnaire.
Cette plasticité peut
aussi être utilisée à des fin préventifs puisque des épidémiologistes ont mis en évidence la notion de réserve cérébrale par
stimulation. Les recherches ont montré que l'activité cognitive stimule le cerveau par l'établissement de connexions synaptiques
qui représentent une réserve permettant de résister aux agressions du vieillissement mais aussi au lésions dues aux maladies
neurodégénératives. Le risque d’être atteint d’une maladie neurodégénérative apparaît nettement plus faible chez
les individus qui accroissent leur ‘réserve cérébrale’ leur vie durant. Les individus à haute réserve cérébrale
présenteraient un risque inférieur d'environ 45( pour cent ) par rapport aux individus dont la réserve est faible. Réalisée
sur les soeurs d'un couvant une étude américaine a montré qu'une importante activité cognitive a un effet protecteur par rapport
à la maladie d'Alzheimer. Une autre étude à elle aussi montré que les loisirs en stimulant le cerveau sont protecteur. Des
personnes ayant un bas niveau socio-culturel ou un bas niveau d'occupation social serait en effet plus à risque de développer
l'Alzheimer. On remarque alors que ce type de stimulation de la plasticité n'est utilisé que comme moyen préventif afin de
mieux se défendre face à des maladies telles que l'Alzheimer et, peut être, retarder leur survenu.